Carnet de musique

«  Art Dialogue » et Carnets de Musique

Toutes images , peintures, sculptures sont une même vibration  et architecture, celles du cœur.

Ainsi, en tant que peintre , mon écoute est purement sensorielle, et ne peut être une écriture musicale littérale .

 Le profane  n’a d’autre langage que son  pur ressenti, comme un prisme brut et originel.

Tels sont  les enfants et les  adultes lorsqu’ils découvrent une oeuvre artistique pour la première fois,  

Pour moi, dessins, peintures, sculptures sont des musiques visuelles, mes carnets de musique.

 En variant  leurs associations, leurs séquences, en  découvrant  entre elles d’autres connexions,   je réécris mon histoire, mon temps présent dans une dimension plus profonde, plus claire, libérant un sens , l’esprit , la force d’une source intérieure.

A ces connexions avec mon histoire se mêlent  mes rencontres avec d’autres artistes par l’image ou la  musique.

Mon hommage à Walter Fabeck

Chaque compositeur d’image ou de musique  nous livre  l’  architecture  de son essence,  dominant toutes ses œuvres  et à   l’intérieur de laquelle chaque œuvre n’est qu’une variation. Ce que l’on nomme un style, ce caractère, ce témoignage unique de l’artiste  qui  a pour  coût celui de toute sa vie, son histoire. Mes premières illustrations sur sa musique Génome ouvrirent bien cette porte originelle, sur une plage où le son et l’image étaient portés ensembles  par un intense battement de cœur, une course folle pour la liberté d’être. Ainsi , dans toute sa musique, j’ai pu suivre cet aller  retour, cette respiration, cette vague, cette perspective en miroir, une étrange symétrie qui se brise, se penche vers l’inconnu, l’invisible , entre  deux pas.
 

Duos de triangles inversés et de demi cercles, tel des archers    Envols : tensions et vagues

tendus à leur extrême ,portant, de la ligne à couleur, les fibres    d’émotion Cercles et triangles

de la musique, fibres de l’âme,d’énergie, d’essence de vie.

Ainsi dans l’étude «  Envols » , les éléments  du feu, de l’eau, de la terre, du ciel   s’incarnent progressivement dans des ailes .

Béatrice Cofield@all rights reserved  2.3.2017